...En somme la beauté est partout.
Ce n'est pas elle qui manque à nos yeux,
ce sont nos yeux qui manquent à l'apercevoir...Sur cette une eau fuyante se reflétait le ciel bleu azur survolant la forêt Konoha, un ciel ayant été épargné par les sombres nuages ayant régné quelques temps plus tôt, plus loin…à Oto le lieux de sa dernière mission. Telle la douce neige de décembre, des feuilles venant des arbres qui bordaient le cours d’eau venaient se poser délicatement sur la surface aqueuse, décorant ainsi la masse d’eau mouvante d’une robe mouchetée de plusieurs points verts. A cela s’ajoutait les sons mélodieux venus des nombreux oiseaux, accompagnés du ressac de la cascade qui offrait un ton grave à cette ritournelle qu’est la vie…
Un soupir rêveur naquit au sein de cette symphonie naturelle… Soudain il arriva devant les porte de Konoha ou une Shinobis montait la garde.
- Ama-chan… Quelles sont les nouvelles de là haut ?
Appuyé sur son coude, le menton enfuit dans sa paume, le Kurokousou observait d’un regard absent et désintéressé le début de la cascade qui s ‘offrait à lui. Couché de tout son long, il effectuait de lents mouvements de sa main libre pour s’éventer comme le ferait les grandes dames de la cour…en y ajoutant plus de grâce ainsi qu’une meilleure position…
Voyant que la consultée mettait du temps à répondre, Saï réitéra sa demande en y ajoutant une teinte de voix plus paresseuse et enfantine, avant de répéter une nouvelle fois en exagérant sur le côté joueur et taquin de la chose…sans succès. Il se contenta alors de cesser de s’éventer, avant de tourner grossièrement la tête vers celle qu’il tentait de joindre en vain…
- Ama-chan… ?Le regard du nonchalant se posa sur la silhouette assise se tenant à quelques mètres derrière-lui, avant de se poser de nouveau sur l’étendue d’eau en face de lui. Il accompagna ce geste d’un mince sourire, avant de se remettre à se rafraîchir lentement avec son éventail, en reprenant son regard absent.
La jeune femme observa soudain Saï et lui répondit tot en lui ouvrant les portes de Konoha.
"eh bien rien de trés spécial Lin-san ..."Telle une flèche précise, l’intervention de la femme aux cheveux rouges avait fait une tranche nette dans les dires de Lin. Celui-ci fit un mince sourire, se réjouissant d‘avoir (comme à chaque fois) sortit Saï de son mutisme par le biais de phrases malicieusement déviantes. Profitons de ce court instant et rare, il réitéra :
- Que dit-on de mon absence ?Tirant une nouvelle fois sur son long paipu, la rousse tourna lentement sa tête vers le bras droit de Lin, avant d‘entrouvrir lentement sa lèvres. Ce dernier posa son éventail à ses côté, avant de se mettre correctement assis. Une brise légèrement vint accompagner ses gestes, rafraîchissant l’air ambiant.
- Plusieurs murmures…